j'ai decouvert un autre truc sur le katana
Katana
Le Katana
Le Katana désigne un sabre japonais. Munie d’un manche de bois, sa lame pouvait varier d’une vingtaine de centimètres jusqu'à plus d’un mètre.
Contrairement aux samouraïs, le ninja a effectué diverses améliorations à ce Katana. Le sabre du ninja (appelé Ninja-to) possède une garde carrée et solide pour une prise en main souple, et il possède également un fourreau légèrement plus long que la lame, permettant de dissimuler ses instruments (Shuriken, Kunaï , toxines,etc.) Le fourreau dispose d’une cordelette permettant au ninja de le transporter sur le dos. Mais il lui permettait également diverses techniques de combat : strangulation et prises de soumission
Inconvénients
Le Ninja n’utilisait que rarement le sabre pour diverses raisons citées ci-dessous :
Premièrement, le Ninja n’était pas un véritable maître dans le maniement du Katana, sauf pour les experts en la matière (Ken-Jutsu), qui le considérait comme un simple outil. Par ce fait, dans un combat contre un samouraï (qui voue un culte à cette arme), la probabilité d’un succès frôlait le néant.
Deuxièmement, le Katana, bien qu’ayant une longueur adaptée, est plutôt encombrant. Or, il est nécessaire de rappeler que le ninja préfère de loin, la furtivité. Cette longue lame pouvait l’entraver lors de ces mouvements quel qu’il soit : Ramper, escalader, effectuer des acrobaties, longer un mur, etc.
Troisièmement, les mouvements au sabre effectués par le ninja laissaient deviner les origines géographiques du clan de ce dernier. En effet, chaque clan possédait ses techniques propres au maniement des armes.
Fabrication de la lame
Pour fabriquer une lame à la réputation d’être inoxydable et de garder son tranchant, le forgeron débutait par produire de l’acier brut. Le minerai soigneusement choisi, afin d’assurer une pureté optimale, était fondu avec un mélange de sable ferrugineux.
Le rendement de la réaction était très faible. En effet, un faible pourcentage du poids de départ du minerai sera transformé en acier brut. Cet acier obtenu sera brisé en des fragments de 3 à 5 cm et ces morceaux seront sélectionnés afin d’assurer une durée de vie maximum.
Ensuite, le forgeron réunit tous les morceaux sélectionnés en une brique dans le but de les porter à une température élevée. A bonne température, le forgeron aplatit le métal. Cette étape pouvait se répéter de nombreuses fois afin d’éviter toute trace d’impureté.
Après cette étape, le forgeron trempe sa lame dans l’eau. Avec le choc thermique, cette dernière se courbe, ce que le forgeron peut remanier si il n’obtient pas l’effet escompté
Après la forge de la lame, le forgeron devait la polir. Cette étape qui requiert une concentration extrême et de l’expérience, s’effectuait sur des roches volcaniques. Une multitude de pierre, variant en taille, était utilisée par le forgeron ou le maître d’arme rien que pour cette épreuve.
Macabres essais
Une fois les processus de forge et de polissage, il ne restait plus qu’une étape : Les preuves de la lame.
Afin de tester le tranchant de la lame, des prisonniers étaient liés horizontalement à une stèle. Les spécialistes coupaient littéralement les membres, les hanches, la tête. Si le résultat s’avérait positif, le forgeron, et le détenteur de la lame, gagnaient en notoriété.
Lame d’aujourd’hui
La détention d’un Katana hors de chez soi est formellement interdite et condamnable d’une amende ainsi qu’un retrait de l’arme, répertoriée comme « Arme Blanche ».
Sachez que l’entraînement au Dojo ou dans un club ne doit obligatoirement se faire avec des répliques en bois afin d’éviter tout accident
Cependant, de nombreux sites Internet proposent la vente de ces lames à des fins décoratives ou de coupe. Mais en aucun cas, ces armes ne doivent être considérées comme des jouets !