HOMONCULUS
Le terme apparu la première fois au 16e siècle avec l'alchimiste et physicien Suisse Theophrastus Bombastus von Hohenheim aussi appelé Paracelse. On doit à ce bonhomme le guide de là toxicologie, c'est à dire le dosage de médicaments proportionnel au poids du patient et la découverte de l'aspirine. Il croyait en l'astrologie et aux sciences occultes. Il entraînait la colère de ses collègues car il était arrogant, narcissique et ne se gênait pas pour critiquer le travail des autres. Il se croyait parfait et était sur qu'il était destiné à la vie éternelle. Il parle également dans ses écrits de la fabrication de la pierre philosophale.
Il a prétendu avoir réussi à créer un être humain pas plus grand que 12 centimètres avec du sang, du sperme, de la peau et des os après l'avoir fait incubé dans un estomac de boeuf. Il n'y a aucune preuve ni aucun témoin l'ayant appuyé dans ses propos mais les contradictions qu'il a laissé dans ses travaux laisse croire à un simple canular.
Le terme homunculus, réapparaît ensuite à la fin du 17e siècle avec l'Allemand Nicolaas Hartsoeker prétendant avoir réussi à insérer du sperme et un ovule artificiel après une expérience sur une mère porteuse. Bien que l'on n'ai pas encore de preuves de cette expérience, il est intéressant de noter que sa théorie se rapproche de celle du clonage.
OROBOUROS
L'ouroboros est présent dans de nombreuses civilisations antiques. Il apparaît tout d'abord chez les Egyptiens en 1600 avant J-C.
De là, cette image voyagea en Phénicie puis chez les Grecs qui l'appelèrent Ouroboros, ce qui signifit ("celui qui dévore sa queue"). Cette image se retrouve également dans les autres mythologie, dont la mythologie nordique où le serpent prend le nom de Jormungandr.
Chez les hindous, on le retrouve sous la forme d'un dragon qui supporte les quatre éléphants qui portent le monde. On trouve aussi des illustrations du dragon qui se mord la queue au Japon (le dragon et le serpent étant de la même "famille").
En Amérique du Sud on trouve aussi ce genre d'illustrations du serpent (ou du dragon) se mordant la queue. Rappelons que l'une des divnités majeures des aztèques était Quetzacoatl, le serpent à plume.
Chez les Gnostiques, l'Ouroboros est devenu LE symbole ésotérique. Il est l'Unité, l'image du temps qui s'écoule et de l'évolution. Il est aussi le symbole de l'Initié dans des sociétés secrètes, représentant les révélations successives des Mystères et du silence qu'il incombe de garder. Il est le début et la fin. On peut y voir une référence au cycle des réincarnations.
On retrouve encore l'Ouroboros dans de nombreuses gravures datant du Moyen-Age.
L'ouroboros est aussi représenté dans le symbole de la société théosophique.
On voit dans l'Ouroboros l'union du yin et du yang, du cycle de la vie libérée de la mort, de l'être androgyne.
C'est un symbole alchimique très fort.
// L'Ouroboros Alchimique
Dans un de ses livres, un membre de la Rose Croix effectue un parallèle entre la mythologie grecque et l'Ouroboros.
Le mythe grec nous raconte que Chronos dévorait ses enfants, de peur qu'il ne lui volent son trône. Cet acte ferait de lui un Ouroboros, dévorant sa propre queue et s'installant dans un processus de mort/renaissance. Mais ce cycle fut rompu par Rhéa qui donna à son mari une pierre, Abadir (ou Baetylus), ce qui permit à Zeus de vaincre son père.
L'auteur se demande alors si cette pierre n'est pas l'archétype originel du Saint Graal (par la suite décrit comme un calice, ou une pierre solaire par différents mytiques) ou de la Pierre Philosophale, détenant le pouvoir de d'ouvrir l'Ouroboros, ou de le refermer
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Fullmetalchloe
Les petits poissons blancs
Ne dirait-on pas
L'esprit de l'eau qui court ?